Musique

« Rigoletto », de Giuseppe Verdi
Les queues-de-pie et les robes longues chuchotent dans les loges rouge et or de la Fenice. La reprise de « Rigoletto » de Verdi, joué pour la première fois en 1851 dans ce temple de l’opéra italien, est en soi un évènement. Le spectacle, bien qu’inégal, finit par tenir ses promesses grâce à la performance vocale du baryton Dimitri Platanias, incarnant le bouffon maudit avec une belle et puissante sobriété.
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« Le Couronnement de Poppée », de Claudio Monteverdi
Un opéra de Monteverdi à Saint-Denis ! On en rêvait, le Théâtre Gérard-Philipe l’a fait. Sous la direction musicale de Jérôme Correas, les amours de Néron et de Poppée s’incarnent puissamment dans une mise en scène flamboyante. Entre aria et récitatif, les passions humaines se consument inlassablement sous nos yeux.
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Concert de Yorfela aux déchargeurs
Pierres de taille, rideaux rouges et voûtes d’un autre âge. La salle Bohème des Déchargeurs est un petit coin d’intimité qui correspond en tout point à l’univers nostalgique des chansons de Yorfela. Des compositions qui balancent, hésitant joliment entre rythmes brésiliens et flamencos, et une voix grave et chuintante qui n’est pas sans rappeler celle d’un certain Serge Gainsbourg à ses débuts. Du velours.
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Messe de Requiem de Mozart
Église Saint-Germain-des-Prés, il est 20 h 30. Les vitraux voient le soleil s’éteindre et les murmures montent sous la nef. Le public est nerveux, l’attente est forcément grande. Le « Requiem » de Mozart est un programme qu’on ne présente plus tant sa mythologie est étroitement liée à celle du génie total de Salzbourg. Ce tête-à-tête avec la mort, humblement dirigé par Frédéric Loisel et porté par le chœur du festival Musique en l’île, reste une expérience d’une grande intensité. (lire la suite)